Dépendance : les signes avant-coureurs

L’allongement de la durée de vie est une bonne nouvelle. Mais avec le grand âge, les problèmes de santé s’aggravent et les risques de perdre son autonomie augmentent.

Les signes avant-coureurs ne manquent pas, mais nous avons souvent peur d’affronter la réalité de la perte d’autonomie. Et pourtant… Quelques modifications dans le quotidien laissent deviner des difficultés.

Qu’appelle-t-on « dépendance » ?

Les termes « dépendance » ou « perte d’autonomie » sont employés pour décrire la situation dans laquelle se trouve une personne lorsqu’elle est incapable d’assurer seule les gestes simples de la vie quotidienne (se lever, se déplacer, s’habiller, manger…) et qu’une aide extérieure devient alors nécessaire. L’incapacité peut être physique ou intellectuelle, partielle ou totale. La dépendance touche des personnes de tout âge et constitue un risque qui s’accroît naturellement avec le vieillissement.

Les symptômes qui doivent alerter

Si vous ou votre parent mangez moins bien, ne parvenez plus à assumer certaines tâches de la vie quotidienne (réfrigérateur vide, tenue de la maison approximative, courrier en retard…), perdez des objets, vous trompez dans les dates, ce sont des alertes à ne pas négliger. Il s’agit peut-être des prémices de la dépendance.

Des chutes ou des problèmes de santé à répétition telles que de fréquentes infections respiratoires, une perte de poids inhabituelle, des douleurs chroniques, des manifestations inopinées d’incontinence, une baisse brutale de la visions ou de l’ouïe doivent vous inciter à effectuer vous-même ou lui faire passer un bilan complémentaire de santé. Des changements de caractère ou de comportement fréquents sont également signes d’une dépendance qui s’installe : désintérêt subit pour des activités pratiquées régulièrement, tendance au repli, apparence négligée…

Quand la dépendance s’installe

Même si certains de ces signes paraissent encore très discrets, il est important d’agir tôt afin de prévenir d’autres complications qui seront plus difficiles à gérer en situation de crise. Cependant, avant de concrétiser la moindre démarche, il est bien de prendre conscience des difficultés. Des solutions souples et progressives sont à privilégier.

Votre médecin traitant ainsi que votre mutuelle ont aussi un rôle déterminant pour vous conseiller et vous orienter.