Avoir l’âge de ses rêves de voyage

Avec le temps, on adapte son quotidien, son logement, ses loisirs aux contraintes de l’âge. Quant est-il lorsque l’on voyage ? Doit-on systématiquement troquer son sac à dos de baroudeur contre la chaise longue d’un club balnéaire ? A en croire les voyageurs séniors, rien n’est moins sûr.

 

A-t-on la même façon de concevoir un voyage à 20 ans et à 60 ans ? Selon Solange, blogueuse séniore qui ratisse le vaste monde en couple depuis plusieurs années, tout est une question de plaisir dans le voyage… quel que soit son âge.

Car oui, à l’heure actuelle, vadrouiller aux quatre coins du monde ne constitue plus une expérience réservée uniquement aux jeunes aventuriers. Encore faut-il, savoir accorder son calendrier de jeune retraité à ses envies d’évasion.

L’envie de voyager évolue avec l’âge

Dès la cinquantaine sonnante et trébuchante, l’horizon d’une vie plus libre s’éclaircit à l’approche de la retraite. Beaucoup de séniors passionnés de voyage y voient l’occasion d’assouvir pleinement leur besoin d’évasion. A chacun son rythme : des inconditionnels baroudeurs en camping-car sillonnant la France et l’Europe, aux aficionados des pays lointains, en passant par les amateurs de voyages organisés…

Avec l’âge, les priorités du voyageur changent vers un mieux vivre son expérience de voyage, plus libre de ses choix, moins influençable, en privilégiant ce qui a du sens pour soi. L’essentiel étant de savourer l’instant présent plutôt que d’engranger les perpétuelles visites touristiques. Le confort physique tient quant à lui une place plus importante, la qualité du lit où l’on va séjourner étant devenue un critère dans l’organisation du voyage. Et dans les bagages, la trousse à pharmacie est désormais plus garnie qu’auparavant !

 

Nouvelle tendance de voyage pour les séniors : le slow travel

A contre courant de nos modes de vie modernes rapides et frénétiques, le slow travel est un concept qui surfe sur la vague du voyage alternatif et responsable.

Le principe : prendre son temps, s’imprégner des lieux que l’on découvre et prendre part à la vie sociale d’un endroit… Ce mode de voyage plus lent privilégiant la qualité de l’expérience tend à se développer chez les globes trotters de plus de 50 ans. Et pour s’y adonner, pas besoin d’un temps de vacances infini. Tout dépend de la priorité que l’on donne à son voyage : vouloir tout voir et tout faire n’étant plus la meilleure manière de voyager pour les séniors.

Plébiscitée depuis quelques années, toute génération confondue, l’expérience du slow travel ouvre le champ des possibles, laissant davantage de place à l’imprévu, aux opportunités qui s’ouvrent à soi… Une nouvelle liberté que l’on s’offre dans le voyage !

 

Le voyage low-cost a également conquis les séniors

Cela n’est pas un hasard si le goût de l’ailleurs a pris une place aussi importante aujourd’hui chez les séniors. Les conditions du voyage ont quelque peu évolué ces dernières décennies, modifiant la donne pour bon nombre de retraités actifs. Plus accessible financièrement, le prix du billet d’avion s’est aujourd’hui largement démocratisé, avec notamment l’arrivée des compagnies à bas coût. « La première fois que j’ai pris l’avion pour me rendre en Egypte dans les années 70, le prix du billet correspondait à un mois de mon salaire », raconte un blogueur sénior.

Moins cher, le voyage s’organise aussi bien plus aisément grâce au boum des nouvelles communications. Finie l’absence de nouvelles d’un proche pendant des jours et les galères du coup de téléphone passé à l’international en PCV, l’ère « Internet » a considérablement modifié la manière de voyager. Astuces, bons plans, retours d’expériences, les blogs de voyage fleurissent ces dernières années. Et parmi eux, la génération sénior s’invite peu à peu…

Pour découvrir ou partager de nombreuses idées de voyages entre séniors : https://seniors-en-vadrouille.fr/